Le 14 rue de Paradis - la situation actuelle
La situation actuelle de l'immeuble
La majorité des locataires payait leur loyer à l'UJRE, association qui loue à AREMCAR, une association de Recherche Médical en Cardiologie qui est le propriétaire de l'immeuble. Ce fonctionnement en sous location qui dure depuis une vingtaine d'années n'a jamais posé de problèmes et les habitants assumaient régulièrement leurs charges. Or il y a 4 ans, ils se sont vus notifier du jour au lendemain un avis d'expulsion, du fait d'un imbroglio juridique entre le locataire principal, UJRE et le propriétaire AREMCAR. l'UJRE a elle aussi reçu ce même avis d'expulsion faisant suite au procès avec AREMCAR (décision de justice du Tribunal de Grande Instance de Paris du 23/07/02.
Les sous locataires, non avertis des procédures juridiques entre les deux parties, étaient sommés de quitter les lieux alors que la majorité avait payé régulièrement leur loyer.
Malgré les preuves, les quittances de loyer par exemple, la justice s'est montrée inflexible. La procédure d'expulsion a été brutale dans le fond et la forme, inexplicable. Elle a crée dans un premier temps une vague de repli. Dans le naufrage collectif, chaque résident cherchait à sauver sa peau en se référant à sa situation.
Aujourd'hui, grâce à la mobilisation générale et à l'intervention de la mairie, l'engrenage des expulsions est en suspens, sinon par la loi, du moins dans les faits. Mais elle pèse une épée de Damoclès sur le moral des habitants.
4 ans plus tard, l'attente d'une solution est angoissante; nous ne disposons d'aucune garantie et savons pertinemment que le temps joue contre nous.
Le temps, au contraire, joue en faveur du propriétaire qui laisse l'immeuble dépérir. Il s'agit d'une Association de recherche en cardiologie, AREMCAR, sui ne peut vendre l'immeuble avant 2008. Après avoir tenté en vain de faire sauter la clause qui lui empêche de le vendre dès aujourd'hui, elle espère tirer le meilleur profit de ce bien dans les quelques années. En attendant cete date AREMCAR laisse l'immeuble se dégrader et anticipe la vente en mettant à la rue ses résidents.
Faisant preuve de bonne foi, les sous-locatires expulsables ont essayé de lui versé directement le loyer, sans passer par l'association intermédiaire, mais il a refusé.
Historique de l'assocation "Paradis 14"
En novembre 2002, l'ensemble des sous locataires du 14 rue de paradis recoit par voie d'huissier un commandement de quitter les lieux, du fait d'un imbroglio juridique entre le locataire principal UJRE et le propriétaire de l'immeuble AREMCAR (cf décision du Tribunal de Grande Instance de Paris en date du 23 juillet 2002). La majorité sont sous-locataires depuis les années soixante-dix.
Diverses actions et courriers auprès des instances publiques (Mairie de Paris, Préfecture de Paris, Mairie du 10è, Commissariat du 10è) permettent aux sous-locataires de se faire entendre.
Une première réunion en javier 2003, à la mairie du 10è, avec M. Renaud-Grappin, rassure l'ensemble des sous-locataires. Des mesures ont été prises au niveau de la Préfecture pour qu'ils ne soient pas expulsés.
Lors de la deuxième réunion en mars 200", à la mairie du 10è avec Mme Scherer, les résidents apprennent que l'immeuble s'inscrit dans le Plan Local d'Urbanisme du 10è en vue d'en faire du logement social. On nous informe que la Ville de Paris négocie avec le propriétaire pour conclure un contrat de bail en vue d'acheter l'immeuble en 2008. En effet, du fait d'une clause "dans le legs", l'association AREMCAR ne peut vendre son bien avant cette date.
L'association "Paradis 14", née après la 2ème réunion, a pour but de desstiner le "14 rue de paradis" à du logement social. Elle fait suite à la volonté d'achat exprimée par la Mairie et communiquée par Sylvie Scherer à ses habitants.
Son objectif est que les résidants actuels puissent en bénéficier et rester sur place, du moins ceux qui le souhaitent.
Vous retrouvez dans le dossier "OU EN SOMMES NOUS DEPUIS ?", les compléments d'information sur la situation des habitants.
Les sous locataires, non avertis des procédures juridiques entre les deux parties, étaient sommés de quitter les lieux alors que la majorité avait payé régulièrement leur loyer.
Malgré les preuves, les quittances de loyer par exemple, la justice s'est montrée inflexible. La procédure d'expulsion a été brutale dans le fond et la forme, inexplicable. Elle a crée dans un premier temps une vague de repli. Dans le naufrage collectif, chaque résident cherchait à sauver sa peau en se référant à sa situation.
Aujourd'hui, grâce à la mobilisation générale et à l'intervention de la mairie, l'engrenage des expulsions est en suspens, sinon par la loi, du moins dans les faits. Mais elle pèse une épée de Damoclès sur le moral des habitants.
4 ans plus tard, l'attente d'une solution est angoissante; nous ne disposons d'aucune garantie et savons pertinemment que le temps joue contre nous.
Le temps, au contraire, joue en faveur du propriétaire qui laisse l'immeuble dépérir. Il s'agit d'une Association de recherche en cardiologie, AREMCAR, sui ne peut vendre l'immeuble avant 2008. Après avoir tenté en vain de faire sauter la clause qui lui empêche de le vendre dès aujourd'hui, elle espère tirer le meilleur profit de ce bien dans les quelques années. En attendant cete date AREMCAR laisse l'immeuble se dégrader et anticipe la vente en mettant à la rue ses résidents.
Faisant preuve de bonne foi, les sous-locatires expulsables ont essayé de lui versé directement le loyer, sans passer par l'association intermédiaire, mais il a refusé.
Historique de l'assocation "Paradis 14"
En novembre 2002, l'ensemble des sous locataires du 14 rue de paradis recoit par voie d'huissier un commandement de quitter les lieux, du fait d'un imbroglio juridique entre le locataire principal UJRE et le propriétaire de l'immeuble AREMCAR (cf décision du Tribunal de Grande Instance de Paris en date du 23 juillet 2002). La majorité sont sous-locataires depuis les années soixante-dix.
Diverses actions et courriers auprès des instances publiques (Mairie de Paris, Préfecture de Paris, Mairie du 10è, Commissariat du 10è) permettent aux sous-locataires de se faire entendre.
Une première réunion en javier 2003, à la mairie du 10è, avec M. Renaud-Grappin, rassure l'ensemble des sous-locataires. Des mesures ont été prises au niveau de la Préfecture pour qu'ils ne soient pas expulsés.
Lors de la deuxième réunion en mars 200", à la mairie du 10è avec Mme Scherer, les résidents apprennent que l'immeuble s'inscrit dans le Plan Local d'Urbanisme du 10è en vue d'en faire du logement social. On nous informe que la Ville de Paris négocie avec le propriétaire pour conclure un contrat de bail en vue d'acheter l'immeuble en 2008. En effet, du fait d'une clause "dans le legs", l'association AREMCAR ne peut vendre son bien avant cette date.
L'association "Paradis 14", née après la 2ème réunion, a pour but de desstiner le "14 rue de paradis" à du logement social. Elle fait suite à la volonté d'achat exprimée par la Mairie et communiquée par Sylvie Scherer à ses habitants.
Son objectif est que les résidants actuels puissent en bénéficier et rester sur place, du moins ceux qui le souhaitent.
Vous retrouvez dans le dossier "OU EN SOMMES NOUS DEPUIS ?", les compléments d'information sur la situation des habitants.