Le 14 rue de Paradis - Son histoire
Le 14 rue de paradis est un immeuble datant de la moitié du XIXème siècle. Il est composé de 3 cages d'escaliers, de deux cours reliées par une coursive et s'élève sur quatre étages. Son état général est assez dégradé.
L'histoire de l'immeuble, de l'après guerre à nos jours
Le 14 rue de paradis est un lieu de mémoire, pour une partie de la communauté juive puisque son histoire est marquée par l'UJRE (Union Juive pour la Résistance et l'Entraide).
Cette organisation de résistants louait l'immeuble au lendemain de la guerre et a développé une importante activité politique et culturelle. Le batiment accueillait à l'époque des laocaux syndicaux, des salles de réunion, un gymnase et une imprimerie. L'UJRE éditait un journal yiddish quotidien qui avec le temps est devenu hebdomadaire, mensuel puis suivant l'évolution des ses lecteurs a été édité en français. "La Presse Nouvelle" existe toujours aujourd'hui sous une forme bi-mensuelle.
C'est l'UJRE qui a ouvert le dispensaire médical (aujourdh'ui fermé), qui a fondé à cette même époque la CCE (Comité pour l'Enfance et l'Entraide). Au 14 rue de paradis, cette association a accueilli et éduqué les enfants juifs orphelins, cachés pendant la guerre et dont les parents avaient été déportés dans les camps ou fusillés. Les "enfants de la CCE" ont vieilli et sont aujourd'hui des rétraités qui se réunissent périodiquement pour entretenir les liens et préserver leur mémoire commune.
Plusieurs générations de parisiens issus de la communauté juive de l'Est de l'Europe, sont donc passées par le 14 rue de paradis. Pour les plus anciens, il s'agit d'un lieu très important lié à leur survie dans l'immédiat après-guerre. Les plus jeunes se souviennent des patronnages, des ateliers de théatre, de la visite médicale pour partir en colonie de vacances.
Le 14 rue de paradis représente pour tous, un lieu important inscrit dans la mémoire collective. Plusieurs livres, des films et des émissions de radio évoquent l'immeuble et cette période.
Les habitants actuels de l'immeuble n'ont pas de rapport avec cette communauté et son histoire mais, vivant sur place, ils sont les mieux placés pour la répercuter.
L'histoire de l'immeuble, de l'après guerre à nos jours
Le 14 rue de paradis est un lieu de mémoire, pour une partie de la communauté juive puisque son histoire est marquée par l'UJRE (Union Juive pour la Résistance et l'Entraide).
Cette organisation de résistants louait l'immeuble au lendemain de la guerre et a développé une importante activité politique et culturelle. Le batiment accueillait à l'époque des laocaux syndicaux, des salles de réunion, un gymnase et une imprimerie. L'UJRE éditait un journal yiddish quotidien qui avec le temps est devenu hebdomadaire, mensuel puis suivant l'évolution des ses lecteurs a été édité en français. "La Presse Nouvelle" existe toujours aujourd'hui sous une forme bi-mensuelle.
C'est l'UJRE qui a ouvert le dispensaire médical (aujourdh'ui fermé), qui a fondé à cette même époque la CCE (Comité pour l'Enfance et l'Entraide). Au 14 rue de paradis, cette association a accueilli et éduqué les enfants juifs orphelins, cachés pendant la guerre et dont les parents avaient été déportés dans les camps ou fusillés. Les "enfants de la CCE" ont vieilli et sont aujourd'hui des rétraités qui se réunissent périodiquement pour entretenir les liens et préserver leur mémoire commune.
Plusieurs générations de parisiens issus de la communauté juive de l'Est de l'Europe, sont donc passées par le 14 rue de paradis. Pour les plus anciens, il s'agit d'un lieu très important lié à leur survie dans l'immédiat après-guerre. Les plus jeunes se souviennent des patronnages, des ateliers de théatre, de la visite médicale pour partir en colonie de vacances.
Le 14 rue de paradis représente pour tous, un lieu important inscrit dans la mémoire collective. Plusieurs livres, des films et des émissions de radio évoquent l'immeuble et cette période.
Les habitants actuels de l'immeuble n'ont pas de rapport avec cette communauté et son histoire mais, vivant sur place, ils sont les mieux placés pour la répercuter.